Des conférences intergénérationnelles dans des établissements secondaires

« La valorisation des pratiques traditionnelles et culturelles positives à l’amélioration de la santé reproductive des adolescents et jeunes au Mali », était le thème des conférences intergénérationnelles organisées par le projet « Engagement des Premières Dames de Bamako » dans les établissements secondaires et professionnels de Mopti, Sévaré, Tominian, Bougouni, Kadiolo, Kéniéba, Kita,  Koutiala, Dioila et Kangaba. Environ  1000 élèves et enseignants ont été édifiés sur lesdites pratiques.

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Engagement des Premières Dames de Bamako », une série de conférences débats a été organisée dans les établissements secondaires et professionnels dans localités suivantes : Mopti, Sévaré, Tominian, Bougouni, Kadiolo, Kéniéba, Kita,  Koutiala, Dioila et Kangaba. Le thème retenu était : « La valorisation des pratiques traditionnelles et culturelles positives à l’amélioration de la santé reproductive des adolescents et jeunes au Mali ». Dans chaque localité, l’équipe du projet « Engagement des Premières Dames de Bamako » a tenu à rendre une visite de courtoisie aux autorités administratives, politiques et scolaires. A toutes ces cibles, l’objet de la mission leur a été expliqué. Globalement, l’initiative de la Première Dame du Mali, Madame KEITA Aminata MAIGA, Présidente de l’ONG AGIR  a été appréciée. Tous les intervenants ont souhaité cette belle initiative se perpétuer.

Le choix des établissements scolaires a une grande signification. En effet, la jeunesse constitue le moteur pour le développement de demain. C’est pourquoi, les autorités du pays ont mis l’accent sur cette cible afin qu’elle puisse comprendre l’enjeu et apporter sa pierre à l’édifice national. La préservation de la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes est l’une des préoccupations des plus hautes autorités du Mali à travers le département de la santé et des affaires sociales. En cela, l’initiative de la Première Dame du Mali ne fait aucune contradiction avec la politique nationale en matière de santé. C’est pourquoi, partout où l’équipe est passée, elle a bénéficié de l’appui et de l’accompagnement des autorités sanitaires.

Les conférenciers ont expliqué aux élèves que l’initiative de la Première Dame du Mali fait suite aux indicateurs très peu luisants et aux  énormes défis de la santé sexuelle et reproductive auxquels les adolescents et les  du Mali sont confrontés : mariages d’enfants, méconnaissance ou faible connaissance des méthodes contraceptives, grossesses non désirées, abandons scolaires, fistule, stérilité, fécondité précoce, les MST, le VIH/Sida, etc.

Selon les conférenciers, la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes est toujours demeurée au centre des préoccupations de nos sociétés et communautés depuis la nuit des temps. Elles avaient mis l’accent sur l’éducation et la formation des adolescents et des jeunes à travers des pratiques. Cette forme d’éducation traditionnelle visait à garantir, à préserver la dignité du jeune, de sa famille, de sa communauté en somme de la société. Pour cela, la formation éducative de l’enfant était basée sur trois piliers principaux à savoir : la famille, la communauté et les centres/espaces d’initiation.

Il y a quelques mois, le projet « Engagement des Premières Dames de Bamako » avait commis des chercheurs de hauts niveaux (Université, ISH, INSRP, FMPOS) pour faire des recherches sur des pratiques traditionnelles et culturelles positives qui peuvent être exploitées afin d’aider les jeunes à améliorer leur santé. Quelques résultats de ces études ont été présentés aux élèves et enseignants. On peut retenir entre autres : Les graines du ricin, les toiles d’araignées, le miel pur, le tafo, le « confiage », l’initiatrice nuptiale, etc. De nombreuses questions ont été posées par les élèves auxquelles les conférenciers ont donné des réponses satisfaisantes.

Il faut noter que les différentes conférences servent à instaurer la communication entre les enfants et les parents autour de la sexualité et de la reproduction. A l’issue de chaque conférence, l’équipe du projet a, avec une participante, animé une émission dans une radio privée de chaque localité.